Parole de propriétaire : Régis Masson, libre comme l’air

Parfois il faut prendre son envol pour trouver sa passion sur terre. Régis Masson, 54 ans, apprend à voler alors qu’il n’est qu’un jeune étudiant en école de commerce, mais s’éprend rapidement de la sensation de liberté que l’on éprouve une fois dans les airs. C’est pourquoi il décide de construire sa carrière autour de l’aviation.

Son diplôme en poche, Régis est embauché par le géant de l’aéronautique Dassault, mais se lance rapidement à son compte en créant une entreprise d’aviation légère, pour le compte d’un constructeur d’avions américain.

Bien qu’il soit toujours titulaire d’une licence de pilote professionnel, Régis ne l’utilise que pour son propre plaisir, pilotant son avion personnel lorsqu’il ne gère pas sa seconde entreprise de maintenance dédiée au secteur de l’aviation commerciale. Cette expertise technique lui est d’ailleurs bien utile lorsqu’il s’agit de choisir le véhicule qu’il pilote au sol, une passion qu’il a découvert beaucoup plus récemment.

 

Plus jeune, Régis ne s’intéressait qu’aux avions. Les voitures, elles, passaient au second plan. « Comme beaucoup de jeunes, les voitures m’intéressaient ; je regardais la Formule 1 et les rallyes, dit-il, mais j’étais entièrement focalisé sur l’aviation. »

C’est alors qu’une marque de véhicules le contacte pour développer une édition limitée d’un avion. Régis a le déclic et s’intéresse de plus près aux véhicules terrestres. « Je me suis rendu compte que les personnes de mon entourage, qui sont aussi passionnées que moi pour l’aviation, apprécient également les voitures », explique-t-il.

« Les points communs sont nombreux : le moteur, la sensation de vitesse, le sentiment de liberté… » Les conversations dévient de plus en plus du sujet de l’aviation et les clients de Régis commencent à s’ouvrir sur l’intimité de leur garage. « J’ai découvert que nombreux sont les propriétaires de beaux avions qui possèdent également de belles voitures. Je les ai accompagnés sur le circuit… C’était le début de la fin ! »

 

La collection de voitures de Régis s’étoffe alors rapidement, si bien qu’il devient propriétaire de plusieurs modèles de course. « Je n’ai pas le temps de tous les conduire, dit-il en souriant, mais je suis comme un gamin avec ses jouets ! »

La recherche de la perfection qui lui vient de son expérience en aéronautique (« En aviation, on ne peut pas se contenter de l’approximation : tout doit fonctionner à la perfection ») a une grande influence sur sa façon de sélectionner ses voitures, même s’il considère son hobby comme une source de plaisir avant tout. « Si vous me demandiez de choisir entre les voitures et les avions, je choisirais les avions, sans hésiter, dit-il. Mais j’apporte la même attention et le même soin au choix du moteur d’une voiture qu’à celui d’un avion. Si vous voulez conduire correctement, il faut être précis. »

 

Au départ, Régis est plutôt attiré par les prototypes, mais plus il passe de temps sur le circuit, plus il s’intéresse à la Formule Renault. Il y a deux ans, il achète une des premières Alpine Renault, et son lien avec la marque ne fait que se resserrer depuis. « Renault, c’est une très grande histoire, un beau patrimoine, dit-il. J’ai la sensation de faire partie d’une grande famille. Je n’ai jamais vu autant de personnes me faire signe quand je conduis. Les voitures sont aussi de très bonne qualité, on peut y prendre beaucoup de plaisir sur le circuit et sur la route. Et puis, je suis français… »

Régis conduit une Clio IV R.S. Trophy depuis plusieurs années maintenant. « Je l’ai achetée par hasard ! » dit-il. En effet, Régis avait besoin d’une voiture en attendant la livraison de sa nouvelle Mégane R.S., et le seul modèle disponible à la concession était une Clio. L’idée était de ne la garder qu’un an… « Elle m’a tellement plu que j’ai fini par la garder ! » s’amuse-t-il.

Régis a reçu sa Mégane depuis, mais pas n’importe laquelle : il vient de se faire livrer sa propre Mégane R.S. Trophy-R. « Je ne peux pas encore vraiment l’utiliser, dit-il un brin frustré. Elle n’a que 1 500 km au compteur, alors je dois la ménager. » Mais il compte bien l’emmener au circuit dès que possible : quelque part en France, ou peut-être même à Spa-Francorchamps, où la voiture a récemment battu le record des tractions avant. « Mais je ne suis pas capable de battre des records, moi ! » dit Régis. Peu importe – lorsqu’on se sent si libre, cela ne coûte rien d’essayer !

 

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