4 avril 2018
Nick Chester : Donner le ton
Après avoir atteint les points avec les deux monoplaces à Melbourne – une première depuis le retour de l’équipe en 2016 – l’attention bascule sur Bahreïn. Nick Chester, Directeur technique châssis, nous présente les défis du circuit situé tout près du golfe Persique.
Quel est le constat d’ensemble de l’Australie ?
Nous avons démontré que nous disposons d’un bon package et que nous aurions fini un peu plus haut sans la voiture de sécurité virtuelle. Le sport automobile est parfois ainsi... Un coup, vous gagnez, l’autre, vous perdez ! L’équilibre était bon chez Nico, auteur d’une course très professionnelle. Ce n’était pas aussi bon du côté de Carlos, mais sa prestation était également louable et il a rallié l’arrivée. C’est très bien de commencer la saison avec nos deux R.S.18 dans les points, mais il sera important de confirmer avec une performance du même calibre à Bahreïn.
Les trois écuries de pointe sont devant. Derrière, nous sommes engagés dans une belle bataille pour la quatrième place avec Haas et McLaren. Nous nous faisons un plaisir de relever le défi et nous n’allons pas compter nos heures pour rester dans le match.
À quoi devons-nous nous attendre à Bahreïn ?
Le circuit international de Bahreïn est bien plus lisse que celui de l’Albert Park à Melbourne. Nous aurons donc moins de problèmes avec les bosses. L’adhérence est un peu plus élevée, les virages offrent une palette légèrement différente et les possibilités de dépassement sont plus nombreuses avec les lignes droites plus longues. Comme en Australie, je m’attends à ce que les équipes soient très proches pour un nouveau combat très disputé et serré.