Les légendes R.S. d’hier et d’aujourd’hui à l’affiche d’un nouveau thriller sur Netflix

Ce sont deux légendaires voitures de l’écurie R.S., l’une d’autrefois, l’autre d’aujourd’hui, qui joueront les rôles principaux du nouveau thriller Netflix, diffusé sur les petits écrans dans le courant du mois.

Balle Perdue, écrit et réalisé par Guillaume Pierret, raconte l’histoire de Lino (Alban Lenoir), mécanicien de haut niveau spécialisé dans la conversion de voitures-béliers. Alors qu’un braquage tourne mal, Lino est repéré par la brigade des stupéfiants et, pour éviter la prison, se voit proposer un marché en échange de ses services.

Neuf mois plus tard, après avoir prouvé sa valeur au sein de l’équipe, son mentor est assassiné et Lino est faussement accusé d’être l’auteur de sa mort. La seule façon de prouver son innocence ? Participer à une course contre la montre pour trouver la balle perdue logée dans une voiture disparue.

Comme on pourrait se l’imaginer, le film de 93 minutes, dont la sortie est prévue le 19 juin, est une suite de cascades et de courses-poursuites à grande vitesse du début à la fin et implique deux légendaires voitures R.S.

On y voit d’abord la toute nouvelle Mégane R.S., plus sportive que jamais grâce à ses ailes élargies et ses prises d’air R.S., son pare-chocs personnalisé et son splitter F1®. C’est une véritable voiture de sport, développée sur la piste, qui porte l’ADN de la course automobile dans ses gênes.

Il y a ensuite la classique R21 2L Turbo, une version suralimentée de la berline, vendue autrefois à plus de deux millions d’exemplaires dans le monde entre 1986 et 1994.

Lancée en septembre 1987, la R21 2L Turbo a fait le pied de nez à d’autres berlines de sport de l’époque, comme la BMW 325i et la Mercedes 190E 2.3-16. Elle s’est vite faite remarquer, grâce à son excellent aérodynamisme et sa grande tenue de route. Son intérieur était à la hauteur de son puissant moteur de 1995 cm3 119 kW 164 CV, avec des nouveaux sièges baquets, un revêtement unique, un tableau de bord noir, un volant gainé de cuir et un ordinateur de bord.

 

Sans révéler davantage l’intrigue du film, on peut dire sans aucun doute que les deux voitures jouent un rôle important dans l’avenir de Lino, le héros du film. La bande-annonce du film (ici) donne un aperçu de l’action.

Ce n’est pas la première fois que les voitures de R.S. ont un rôle principal à l’écran, ce qui n’est peut-être pas surprenant étant donné que Renault et le cinéma sont nés à quelques années d’intervalle, à la fin du XIXe siècle. Les ateliers du constructeur automobile et des pionniers du cinéma, les frères Lumière, se trouvaient d’ailleurs à seulement quelques rues l’un de l’autre à Boulogne-Billancourt.

L’histoire de Renault et celle du cinéma sont liées au point qu’en 1899, quatre ans seulement après la naissance du cinéma, Louis Renault fut l’un des premiers constructeurs automobiles à apparaître à l’écran, au volant d’une Type A.

D’autres modèles Renault apparaîtront ensuite à maintes reprises au cinéma et à la télévision. Il serait impossible de tous les énumérer, mais voici quelques-uns ayant joué un rôle marquant dans l’histoire du cinéma :

  • Trafic, la comédie italo-française de Jacques Tati sortie en 1971, mettant en scène la fameuse 4L ;
  • A View to A Kill, 14ème James Bond, qui nous a offert une spectaculaire course-poursuite d’un taxi Renault 11 à travers les rues de Paris ;
  • Titanic, le blockbuster de James Cameron sorti en 1997, révélant un modèle CB de 1910.

Outre ces passages à l’écran, loin d’être les seuls, Renault est également un sponsor de longue date du légendaire Festival de Cannes, et fut partenaire officiel du 42e Festival du cinéma américain en 2016.

Ce nouveau rôle au cinéma démontre bien que, plus de 220 ans après les premières images d’une Renault à l’écran, la marque continue de faire parler d’elle au box-office.

Regardez la bande-annonce de Balle Perdue,

 

Partager