En accueillant cette semaine les World Series by Renault, le Moscow Raceway retrouve l’événement qui l’avait inauguré il y a deux ans. Le 14 juillet 2012, le rendez-vous Fast, Free & Fun de Renault Sport Technologies était en effet devenu le premier meeting international à être organisé sur une piste russe.

Dessiné par Hermann Tilke, c’est un circuit moderne et très technique que les World Series by Renault avaient découvert en avant-première. Après en avoir eu un avant-goût lors de la manche précédente grâce au simulateur Ellip6 installé dans le paddock du Nürburgring, les pilotes étaient impatients de prendre la mesure de la piste.

Lors de cette première édition de la manche moscovite, quatre concurrents russes étaient engagés en Formula Renault 3.5 Series. Nikolay Martsenko, Mikhail Aleshin, Daniil Move et Anton Nebylitskiy avaient fait le bonheur d’un public fourni, curieux de découvrir le sommet de la pyramide d’accès à la Formule 1.

Tandis que les victoires revenaient à Robin Frijns et Arthur Pic dans la catégorie reine du championnat, Daniil Kvyat offrait un moment exceptionnel aux spectateurs. Alors que les deux pole positions avaient été décrochées par Stoffel Vandoorne, le Russe décrochait le doublé en course et prenait par la même occasion la tête du championnat devant le pilote belge.

L’année suivante, Stoffel Vandoorne pouvait se rattraper : passé en Formule Renault 3.5 Series, il signait un carton plein avec deux pole positions et deux victoires, et passait à son tour en tête du championnat.

Durant ces deux premières éditions, le Moscow Raceway a systématiquement été le théâtre d’un changement de leader en Formula Renault 3.5 Series et en Eurocup Formula Renault 2.0. Qu’en sera-t-il cette année ? Réponse dimanche soir après les deux courses de chaque discipline !

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