Quel bilan tirez-vous de votre début de saison ?
« Je pense qu’il est plutôt positif. Il nous reste des progrès à faire en qualifications, mais nous sommes assez efficaces en course. Notre top cinq à Imola le démontre, car nous avons su répondre présent dans des conditions difficiles. En parallèle, nous avons réussi à gommer les problèmes techniques rencontrés l’an passé, donc je dirais que nous sommes dans le match avec une voiture fiable et performante ! »

Qu’avez-vous pensé d’Imola ?
« J’ai adoré ce circuit à l’ancienne avec ses portions rapides et techniques et d’autres plus lentes en aveugle. C’était une découverte magique et mythique. Je le recommande à quiconque fait du sport automobile. C’est la meilleure école pour former n’importe quel pilote. Cela m’a rappelé Lédenon en beaucoup plus rapide, sans oublier cet environnement en ville qu’on ne peut plus avoir en France de nos jours. »

Que pensez-vous de la future Clio de compétition ?
« C’est un produit intéressant, notamment pour sa polyvalence. En tant que responsable d’équipe, c’est un argument auquel je suis sensible puisqu’il offre par exemple davantage d’opportunités à la revente. J’attends d’en savoir plus sur le plan technique, mais des aspects tels que le levier de vitesse manuel ne m’effraient pas. J’attends en tout cas de Renault un produit certes proche de la série, mais dont le développement lui donne toutes les caractéristiques d’une voiture de course. »

Un mot sur votre participation au Clio Cup Open ?
« C’était une très belle expérience, car il y avait vraiment du niveau avec des pilotes venus de Grande-Bretagne, d’Italie et d’Europe centrale. Notre objectif était de finir dans le top dix et nous avons fait un peu mieux malgré des courses très mouvementées, mais correctes dans l’ensemble. Je tiens vraiment à remercier Renault Sport d’avoir organisé cet événement. Pour des amateurs comme nous, c’était vraiment quelque chose d’exceptionnel de rouler en ouverture d’un Grand Prix de Formule 1 ! »

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